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Torah et psychologie
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8 avril 2013

La liberté d'être soi-même

Pour se libérer il faut déjà commencer par identifier nos liens. Le lien est ce qui entrave mais c’est également ce qui lie.

Etre lié à l’autre c’est être en relation avec l’autre.  Et c’est parfois être entravé par cette même relation. Prenons des exemples :

-                          Si mes parents m’ont toujours jugé incapable, je me sens incapable et par conséquent je le deviens.

-                          Si je parle de quelqu’un en ces termes : - « c’est une personne handicapée», cette personne restera définie par son handicap.

Et de même pour : - « c’est le monsieur qui a eu un cancer », ou « c’est la dame qui a divorcé », « ce sont les gens qui ont perdu leurs enfants dans cet attentat », etc. Tous ces exemples tendent à définir l’autre selon un moment précis de sa vie et cela va contribuer à colorer  ses relations  car il sera perçu à travers ce prisme. Cela peut paraître peu de choses mais les conséquences de ces  habitudes de comportement  ont des incidences négatives sur tous les protagonistes.

Voici un autre exemple  d’enfermement : « dans un couple c’est la femme qui est responsable de la réussite ou non du couple ». Quand cette vérité n’est pas comprise comme il se doit cette injonction enferme  la femme dans une position de soumission et d’esclavage qui n’est bénéfique à aucun des membres de la famille.

Ainsi à de nombreux endroits de nos vies nous souffrons d’enfermements sans pouvoir toujours les repérer.

Se libérer exige d’en prendre conscience et ce travail n’est pas facile car les personnes ainsi enfermées dans ces définitions n’osent pas se rebeller par peur du rejet de leur entourage.

Une jeune femme m’expliquait : - « ma famille a l’habitude de venir « m’emprunter de l’argent », qu’on ne me rend jamais bien entendu. La dernière fois j’en ai prêté mais j’ai demandé à ce qu’on me le rende et mon oncle s’est écrié : - « mais je ne te reconnais plus, ce n’est plus toi, ta thérapie ne te réussit pas, tu deviens égoïste ! ». Cette jeune femme fut si traumatisée par cette réponse qu’elle est retombée dans le don sans retour auprès de ses proches et a expliqué : - « si je change ils ne me reconnaîtront plus ! »

Alors la question se pose : à qui devons-nous fidélité et obéissance ? A l’Eternel.

Notre relation à l’autre doit se redresser pour devenir une relation au Tout-Autre. A Celui qui nous redresse, qui nous guérit, qui nous libère de l’esclavage des relations fausses et déséquilibrées où un des proches  peut exploiter l’autre sans états d’âme et l’enfermer dans des habitudes comportementales afin de pouvoir l’utiliser selon son bon vouloir.

Il est important que nous repérions quelques-unes de ces formes s’instrumentalisation de l’un par l’autre, à la fois ce que nous faisons subir aux autres et ce que nous subissons nous-mêmes. 

 

 

 

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  • Ce blog a pour but de faire partager mon travail de psychologue en lien avec la Torah, c'est-à-dire de mettre des mots modernes sur ce texte millénaire afin qu'en reprenant sens pour nous aujourd'hui il nous permette de développer nos capacités de vie.
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